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Mar. 13, 2017

Insecte

 

 

Yerko à la basse et son énergie débordante, le timide Noé noyé derrière ses machines, Valentino à la batterie répondant aux blagues de ses potes, Louis sous sa capuche cale le bon riff au bon moment, et Oscar, tout de noir vêtu, en sorcier impénétrable, chante des poésies aériennes.

Insecte chante en français et maîtrise plutôt bien la plume, ce qui leur a fait gagner l’édition 2016 du « F dans le texte », un tremplin belge de la chanson française, et qui a permis à ces derniers d’obtenir de multiples dates de concerts et une résidence.

Leur EP « Un », plus électro et doux que sur scène, est comme une vague surréaliste.

Nous avons eu l’honneur de pouvoir leur poser des questions, entre deux bières, avant leur concert.

 

 

Insecte ?

“Inceste. C’est le premier nom qu’on a trouvé. Mais ça ne collait pas avec notre image… « Inceste » : tu imagines un putain de groupe de métal alors qu’on fait de la pop progressive très planante.
Alors on a juste échangé deux lettres… On est pas tous des fans d’insectes.

 

 

 

 

Oscar, tu écris en français et en anglais. Y a-t-il une différence ?

Je maîtrise moins l’anglais que le français. Les morceaux anglais sont plus anciens et j’en écris moins maintenant, voir plus du tout. Avec le français j’ai trouvé une manière d’écrire plus abstraite et poétique, je me sens plus libre avec plus de vocabulaire. Je n’ai jamais vraiment écouté de la musique en m’intéressant au texte, mais si je dois citer un artiste, je dirais que Bashung est une référence.

 

 

 

 

Vous continuez à faire des concerts à Paris de temps en temps ?

On veut ! Les concerts qu’on a fait à Paris, c’était ceux où il y avait le plus d’ambiance. Clairement. On a joué au Supersonic, c’était pas notre meilleur concert mais la foule était top. Il y avait une putain d’ambiance ! Paris, c’est notre ville de coeur.

 

 

Est-ce qu’il y a des groupes belges en ce moment avec qui vous êtes en lien ou qui vous motivent ?

Run Sofa, Le Colisée, et Lomboy.

 

 

 

 

À propos de votre EP, comment s’est déroulé la composition ?

On est tous compositeurs, et après c’est Oscar qui sait exactement ce qu’il veut et les outils qu’il faut. On travaille tout en live, on change les structures ensemble. Le travail se fait surtout grâce aux concerts. C’est un moment d’expérimentation. Notre son n’est pas du tout le même entre les enregistrements et ce qu’on fait sur scène, ça sonne beaucoup plus rock ! Après, Insecte va évoluer, on viendra avec nos propres compositions, ça va prendre plus de temps sûrement, mais c’est un travail de partage. On doit arriver avec un truc complet, Oscar met la barre assez haut là-dessus. On est dans une dynamique où on partage nos idées même si on travaille tous dans nos chambres. On se retrouve pour faire de la création commune, ce n’est pas figé dans le marbre, c’est en constante évolution.

 

 

Vous pouvez revenir sur un concert que vous avez fait récemment, par exemple les ballades sonores ?

Yerko : Les ballades sonores, c’était un assez bon concert ! Petit, du coup il y avait plein de monde. Moi, j’étais un peu malade, ce qui explique pourquoi j’étais en manteau.

Louis : Et puis t’as joué en pyjama avec ta parka cloué jusqu’au nez !

Yerko : J’ai eu des bons retours.

Oscar : Avec tout nos potes bourrés.

 

 

Vous pouvez les retrouver le 22 avril au Hou’tain Rock Festival (Houtain) et le 24 avril au Welcome Spring Festival (Louvain)

 

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