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Jan. 30, 2019

Go!Zilla ? Si, Pronto! Interview

Vite vite vite! Il ne nous reste que très peu de temps pour vous faire paraître cette interview! Heureusement, les loustics de Go!zilla ne sont plus à présenter, avec 6 albums et mille festivals à leur actif. Les types, réglos et réglés comme une horloge suisse, sont originaires de Florence en Italie et vous attendent de pied ferme, ce jeudi 30 janvier au Supersonic, pour leur seule date parisienne. Leur nouvel album Modern Jungle’s Prisoners sorti depuis septembre chez Teenage Menaupose Record et leur tournée étant déjà bien entamée, il est grand temps de lire cette interview… version dai dai dai!

 

MauvaisMagazine : “Modern Jungle’s Prisoners”, le titre de votre dernier album a tout l’air d’être une prise de position. Est-ce que Go!Zilla serait devenu politique? Qu’en est-il de “Evil is satisfying”?

 

Go!Zilla : Haha, pas vraiment mais on est en train d’explorer de nouvelles manières de décrire ce qu’il se passe dans le monde autour de nous; toutes ces merdes avec le populisme créé par la stupidité des gens qui nous bernent à cause d’internet,  la pire prison qui soit.

 

MM : Pouvez-vous nous en dire un peu plus à propos des conditions de studio dans lesquelles vous avez travaillé, les petits secrets derrière vos créations?

 

G : Cette fois-ci on a enregistré d’une manière différente : ça s’est passé à El Sop Recording Sudio, près d’une maison à Prato/Florence. On enregistrait en gros une musique par jour, en commençant par la batterie et en finissant par la voix le soir. On voulait se concentrer sur chaque musique dans l’ordre pour créer un son plus solide en quittant un peu le son du garage. Pendant le processus d’écriture on mélange beaucoup d’idée entre les riffs de guitares et les mélodies. Tout a commencé un an avant l’enregistrement actuel et environ deux ans avant la release, la première musique qu’on a écrit était “Peeling Clouds”. Au début c’était beaucoup plus rapide donc on a un peu ralenti. Ça a été la première approche du nouveau type de son qu’on a commencé à créer à MGP.

 

MM : Votre musique fait appel à un son très spécifique; lourd comme Ty Segall mais aussi poétique, comme les King Gizzard. Vous voyez-vous progressivement évoluer vers d’autres styles musicaux comme ces derniers? (Tu te verrais par exemple remplacer la guitare avec un clavier?)

 

G : Je pense que la progression d’un groupe de musique se fait au fur et à mesure, à travers l’enregistrement et les idées, et c’est nécessaire d’aller de l’avant. Je sens qu’on a besoin de se concentrer sur ce que nous ressentons avant de commencer à travailler sur quelque chose de nouveau. Nous avons du coup suivi nos inspirations et nos sentiments avec les instruments et les mélodies. J’imagine que la guitare sera toujours importante, mais définitivement la musique électronique sera plus présente dans le futur du groupe.

 

 

MM : Vous avez l’air d’avoir beaucoup de fans et d’amis dans la scène musicale française. Si vous deviez choisir un ou deux groupes que vous avez découverts ces dernières années, ce serait qui?

 

G : Nos amis de JC Satàn créeront toujours quelque chose d’intéressant et on dirait bien que le nouveau groupe Carambolage de Rennes attise de plus en plus la curiosité des gens.

 

MM : Pouvez-vous nous dire quelques mots sur Annibale Records?

 

G : Mattia et moi avons décidé de créer ce petit label pour travailler avec des groupes du monde entier et les supplier d’enregistrer quand c’est possible. On n’a pas beaucoup de budget donc on doit juste faire ce qui semble vraiment le mériter ; mais nos groupes de Seattle vont très bien! Check: Scott Yoder et Steal Shit Do Drugs.

 

 

MM : Est-ce que Frank Zappa est une de ses sources d’inspiration ou Fabio est-il un vrai amoureux de la moustache?

 

G : Je présume que c’est la deuxième réponse. Je me souviens que quand on a été aux États-Unis pour la première fois, Fabio était super flippé par les contrôles à la douane donc il a coupé sa moustache. Ses lèvres aussi ont disparu. Dans les semaines suivantes il attendait désespérément que ça repousse…!

 

MM : As-tu quelque chose à nous dire?

 

G : Un Mauvais Magazine est toujours mieux qu’un mauvais groupe.”

 

Et Basta!

Retrouvez-les ce jeudi 31/01 au Supersonic avec Deaf Parade et SIZ. Ouverture des portes 18h30, concert gratuit.

 

Propos recueillis par Paul Landais pour MauvaisMagazine.

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