Welcome sur la nouvelle version du site, Mauvais v4.

INTERVIEW : Avant “Ouchi Times”, l’espace de Kikagaku Moyo était profond

Interviewés en août dernier à l’occasion de l’annuel FuzzClub Festival aux Pays-Bas, c’est ce 1er mai 2020 qu’on découvre un nouveau single de Kikagaku Moyo “Ouchi Times” (littéralement “Temps à la Maison“).  Si les japonais s’épanchent peu,  ils offrent un voyage en temps de crise même à frontières fermées.

 

 

Sortie des entrailles du mythique label new-yorkais Mexican Summer, la compilation Looking Glass permet à une poignée d’artistes internationaux et undergrounds de faire jaillir leurs morceaux confinés. Depuis la première track sorti 27 avril, à savoir le remix du tube de Conan Mocassin “I wanna troll with you” par Andrew VanWyngarden (MGMT), la compilation semble être la meilleure série du confinement, de loin.

 

Le 3ème titre de la compil’ signé Kikagaku Moyo, livre un pur produit COVID19 : enregistré dans leurs chambres respectives, entre Amsterdam et Tokyo en mars, il est produit et mixé dans la capitale japonaise avant de conquérir ton cœur et tes oreilles. Ouchi Time est encore un succès mystiquement bien exécuté à base d’instruments exotiques et de mantras psychédéliques.

 

Btw, ところで, l’argent récolté sur le bandcamp revient directement à l’artiste ou part en donation de leur choix. C’est le moment de faire un geste plus impressionnant que morver dans son coude. Dans ce monde pandémique encore méconnu, la culture a bien besoin qu’on se les serre, ces coudes.

 

Ceci n’est pas un placement produit.

 

 

“Ouchi Time means “time in the house.” It was a good challenge for us to do everything remotely. We had to learn how to let our mind escape to inner-galaxy, and secretly made strong connections with outer space”

 

 

 

 

LE MONDE D’AVANT  :

 

Notre interview, datée du festival de FuzzClub résonne d’autant plus aujourd’hui que les Kikagaku Moyo d’hier nous racontaient déjà vivre dans leur esprit comme dans l’espace.  Cet espace “très loin” et “très très très profond” tend à prouver que leur perche spiritualité musicale ne peut être feinte !

 

Daoud Popal affirmait il y a encore quelques mois “c’est toujours chiant pour les gens d’attendre,  je pense que c’est plus facile pour nous” bien conscient d’être en tournée dans un mouvement constant maintenu par l’excitation. Coincé chaleureusement entre les cycles incessants de tournées et les rengaines psychédéliques, le groupe disait à l’époque pouvoir se déconnecter et léviter dans l’instant présent. Est-ce toujours le cas ?

 

 

Reportage d'août 2019 : les Kikagaku Moyo au Fuzz Club Festival d'Eindhoven.

 

 

LE MONDE D’APRÈS :

 

On a tenté de chatter avec Go Kurosawa, le batteur-chanteur et fondateur du groupe, voir si sa technique de voyage dans l’espace rendait la période plus viable. Apparemment ça va.

 

 

 

 

 

 

 

INTERVIEW : Avant “Ouchi Times”, l’espace de Kikagaku Moyo était profond

Mai 2020

NEWSLETTER COOL

NOS EVENTS ET NOS ARTICLES ICI