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Lulu Van Trapp, interview vidéo au pays des rêves

Dans un monde fantasmé – il l’est souvent – Mauvais et Lulu pourraient sans doute être deux entités amies.

 

Des amis d’école ou d’enfance – parce que les mamans ça rapproche. Noyés dans un océan de promos depuis la sortie de “Dormir plus pour rêver plus” Max & Rebecca répondent à Mauvais. Invitation au lit, bonbon, pyjama et lumière porno : presque rien de sexuel pourtant. Presque.

 

Si la street-cred de Lulu n’a pas eu besoin de crash-test c’est qu’au sein de ce quatuor, le vieux couple s’est rodé grâce à une précédente formation: La Mouche. Même s’il ne fait pas bon déterrer la boîte poussiéreuse du haut de l’étagère, on n’est rien sans rien. Encore nostalgiques d’une adolescence rythmée par une vague ska grotesque et enivrante nous avons tendu l’oreille pour décoder Lulu Van Trapp.

 

Car si les grands enfants se déguisent et enfilent une nouvelle personnalité, que vaut-elle vraiment? Quelle réalité se cache derrière cette esthétique et ce son à la mode? Lulu a quelque chose en plus : mais quoi? Il faudra tenter de percer le mystère.

 

Pour cela, rendez-vous vidéo au pays des rêves, des vices et des doudous.

 

 

Il était une fois Lulu

 

Dans la famille Van Trapp je demande : Max, le plus gentil des super-héros. On raconte que son solo (ou serait-ce son rire?) peut sauver le monde, mais personne n’a pu l’attester. Rebecca, qui se balade entre deux battements de Bon Voyage Organisation ou la Femme, est la prêtresse de l’affaire. Tantôt froide tantôt brûlante, elle oscille entre vibrato Hagenien et phrasé sensuel. Nico joue de la batterie debout (et bien!) et la paire qu’il forme avec Manuel à la basse (Spa Massage) fait tourner la tête des dames.

 

Alors que chez Mauvais on finit par très bien connaître Juliet Casella pour ses clips et ses collages, Kevin Heuzé au son (Tiki Studio) reste dans l’ombre mais ne démérite pas. Ce réseau fidèle et solide s’est construit depuis les premiers jours du Wonder et perdure au delà. Bien entouré, le groupe grandit, le dos désormais tourné aux scènes underground où nous, Mauvais public, les avons découvert. Pas question de vanité mais il faut bien percer un jour ou l’autre, alors autant avoir les bonnes cartes en main. Papa et Maman ont choisi, leur enfant Lulu aura droit au tapis rouge.

 

 

Les devoirs de vacances ont bien été faits, le groupe a évolué depuis ses premières prestations live où l’on peinait parfois à prendre la vague. Depuis, on s’est mangé un tsunami à repenser l’affaire. On valide.

 

Attention, ceci n’est pas une critique.

 

 

 

 

 

Si Lulu Van Trapp était une planète comment fonctionnerait-elle ?

 

 

 

La planète Lulu Van Trapp

La planète Lulu Van Trapp vue par Max et Rebecca

 

 

 

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