Ouai j’vois ouai, il a fait pleins de BD trop mignonnes, quatre clips, une web-série trop marrante de 15 épisodes, des centaines de stories instagram, et même des sculptures, ouais, j’crois. Il vient de Biarritz et pas de Paris, ouais, ça c’est sûr. Parfois c’est un peu absurde, ouais, mais rempli d’tout plein de poésie, d’humour et d’amour. Ouai j’vois ouai, il joue avec tout ça et puis nous on rigole, enfin parfois pas trop trop, on est un peu tristes même, et puis on s’en fout quoi.

Mais tu sais, ce qui est trop cool c’est que notre cher Vincent nous a offert une super vidéo, ouais. Parce que Mauvais voulait être copain avec Ouais j’vois ouais. Entre Twingo-techno-souvenirs d’enfance et balançoire pétée, Vincent Castant ne perd pas de temps. Tu veux voir ?

Mauvais Magazine : Les brainstormings ça donne quoi ?

Vincent Castant : Avec Jacques, on s’est retrouvés par hasard au même moment en Inde et il m’a appelé pour faire un clip à Mumbai. Il a pleins d’idées sur pleins de trucs, on a un peu le même cerveau dans le chaos, des idées légères et pas mal d’égo. Du coup on a écrit 10000 idées de trucs, écrit en tout petit dans pleins de pages. Puis on a tourné quelques idées, mais en vrai le truc principal c’était en post-prod avec toutes les images, et y’a pleins d’idées écrites qui n’ont pas été faites. Zéro direction et aucun lien logique… Juste, à un moment on voulait un ventilateur qui descend du ciel et un gâteau à la fraise à son effigie, qu’on mange et que ça a l’air d’être du sang… Ouais, donc j’avais pleins d’images et en rentrant j’ai travaillé solo, lui, il voulait pas voir le rendu avant la sortie ! Et ça va, c’était bien. Beaucoup de pression au début et puis ensuite, beh, liberté totale.

Pour Polo and Pan j’ai eu rdv avec le label, j’ai juste parlé d’un oiseau qui part, je pensais que je pouvais le faire mais en fait non. C’était la même chose, une idée de base très vague et après on voit ce qu’il se passe. Finalement on a juste accepté l’idée du fait qu’on ne sache pas où ça allait.

Après j’ai fait deux clips pour Voyou. Voyou, c’est un ami d’ami, on s’est rencontrés y’a 5 ou 6 ans.

Anecdote de notre rencontre :

 

Il a dit : « salut Thibaut »

 

Et moi j’ai dit : « Merci »

 

 

Et là on est devenu copains.

À ce moment-là, il était pas encore en solo, et plus tard on s’est revu, machin, on a solidifié les liens entre nous et après il m’a proposé un clip, et lààà je l’ai fait venir chez moi et il est arrivé genre mercredi, alors que je pensais qu’il arrivait jeudi et j’avais rien préparé, alors on a tourné sur la plage et voilà. Beaucoup de post-prod. Le premier clip c’était « seul sur ton tandem ».

Le deuxième c’était avec Yelle, aussi sur un fond vert, puis ensuite, beh, j’ai fait beaucoup de post-prod sans savoir où on allait. Je suis très Mauvais pour préparer un projet. C’est en forgeant qu’on devient forgeron.

MM : Des projets futurs ?

VC : Ouais, j’ai des projets ! Euuuh, bah, faire des stories et en vrai ça me prend du temps. Mais ça, c’est pas un vrai projet important aux yeux des gens.
Là je suis en train de faire un roman graphique qui fera genre 250 – 300 pages. J’aimerai bien faire une série de documentaires aussi. Je vais faire un autre clip avec Clément Métayer. J’vais faire une expo en juillet à Paris mais c’est pas prêt encore et je vais continuer la sculpture, j’aime beaucoup ça.

Et j’aimerai bien faire de la radio en fait, j’aime vraiment ça.

*pause, ma cousine m’a donné des œufs d’oie*








(...) 

*voilà*

MM : C’est quoi le cool ?

VC : J’trouve que *pffff* en vrai j’en sais rien du tout. C’est vraiment méga aléatoire.

MM : En quoi es-tu mauvais ?

VC : Euuh j’suis mauvais en… j’suis pas très rapide. Ça, c’est vrai. J’suis mauvais pour la préparation des projets. J’suis mauvais pour apprécier les oreilles de porcs, ça j’aime pas. Quand c’est cuisiné à la portugaise c’est vraiment pas bon. J’suis mauvais pour apprécier les comédies musicales.

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