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Mar. 29, 2022

Kinky Twister : épisode 7

TWIST AND SHOT #4

BREATHPLAY

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Pascal n’avait rien regardé des autres épisodes, Manuel, lui, n’avait rien écouté. Quel beau couple. L’un était en train de se lécher les parties intimes, toujours persuadé d’être un chien tant que sa maîtresse ne lui avait pas dit le contraire, l’autre regardait béatement les images défiler en imaginant des dialogues dans sa tête. 

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Breathplay, donc. Ils se regardaient l’un l’autre en ayant l’impression d’être l’équipe remplaçante. Les joueurs de touche à qui on promet à chaque match un possible moment de gloire aux prolongations. Puis ça n’arrive jamais. Puis ils vieillissent, et meurent dans l’anonymat.  

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Soit, ça n’affectait nullement leur humeur joyeuse, ils se foutaient royalement de la victoire. Du moment qu’ils s’amusaient…

Manuel prit Pascal par le collier pour lui caresser le museau. Sa truffe humide lui donnait déjà des envies. Il pressa son sexe contre ce groin à la moiteur excitante, qui de toute évidence, était en parfaite santé. Pascal venait renifler les parties avec une joie non dissimulée. Les petits cochons, ils étaient prêts à faire leur affaire ici, dans le couloir, mais La Voix les rappela à l’ordre et Manuel ouvrit la porte pendant que le chien tout excité à l’idée de se promener remuait la queue et trépignait de la patte.

Il n’allait pas être déçu du voyage….

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La pièce était immense. On se serait cru en extérieur. Une lumière éblouissante semblait venir du ciel, d’un ciel qui, à y bien regarder, était fait en carton, mais l’illusion pouvait tenir pour celui qui voulait y croire. Au milieu de cette pièce, se trouvait un large lac artificiel. Le toutou se jeta directement dedans. Probablement dû à sa race. Il s’était toujours senti très labrador. Gros badaud dans l’eau, tête, bras, jambes remuaient dans tous les sens. Un spectacle amusant qui tourna vite au cauchemar quand il se rendit compte qu’il n’avait plus pied et qu’il ne savait pas comment nageait un labrador. Impossible pour lui de revenir à une  brasse d’humain. Sa maîtresse n’aurait pas aimé. Tandis qu’il essayait tant bien que mal d’imiter ce qu’il pensait être le bon mouvement, son corps s’épuisait et son souffle se faisait court. Heureusement, Manuel vint vite à sa rescousse et s’offrit une bonne excuse pour lui faire du bouche à bouche. Il n’avait jamais mis sa langue contre celle d’un chien. C’était plutôt agréable. Avec du répondant. Il lui léchait le visage tout entier en sortant des grognements venant du fond des sinus qui faisaient gonfler l’entrejambe de Manuel. Pour la première fois de sa vie, il avait un chien. Ce n’était pas le sien, mais de toute évidence, on le lui prêtait pour les vacances. Il était si heureux qu’il voulut crier de joie, mais, seuls des sons retenus, étouffés, sortirent de sa bouche. Son chien se frottait contre sa jambe. Jambes entrejambes entremêlées, leurs deux sexes serrés se masturbaient sans les mains par la même occasion. 

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Une manière pour eux de tâter le terrain, d’apprendre à se connaître et, même s’ils ne parlaient pas la même langue, le langage corporel parlait pour eux. Alors oui, leurs éclats de rire ne faisaient pas de bruit, mais l’appel du flux sanguin faisait battre des mini cœurs dans leur verge. Quoi de plus érotique que d’être compris sans rien dire ? Ils étaient tout simplement heureux. Heureux, au point de ne pas attendre de l’autre une explication. C’est ainsi qu’ils décidèrent communément sans discussion d’entrer une seconde fois dans l’eau, ensemble.   

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Non sans peine, après l’échec du premier plongeon, Pascal avait peur d’y retourner. Manuel dût lui montrer le chemin, en s’insérant le premier dans les ondes glacées. Afin d’appeler le canidé, il s’astiqua le bâton et celui-ci accourut directement pour attraper son jouet. Ses babines entouraient le présent pour venir suçoter le bout tendu. Bon chien, semblait dire Manuel en lui caressant la tête. Seulement, ils étaient encore très près de la rive. Le chien et son maître provisoire avaient toujours pied. Ce n’était pas dérangeant pour le moment. Les deux voulaient prendre leur temps, se faire confiance progressivement et comprendre petit à petit leur environnement pour mieux l’appréhender. 

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Manuel reculait pas à pas pour amener Pascal un peu plus loin. L’eau lui arrivait maintenant jusqu’au nombril et son sexe était entièrement englouti dans les fonds marins. Le molosse ne voulait pas lâcher son os et continuait à le mordiller comme il pouvait en retenant son souffle. Les deux pattes en avant qui clapotent pour nager, la truffe dans l’eau, au radar, il commençait à comprendre comment alterner, plaisir de lécher et besoin de respirer.  Manuel l’aidait en lui tenant la tête, amenant son sexe dans la gueule du chien puis cette même gueule hors de l’eau. Au fur et à mesure, c’était Manuel qui donnait l’impulsion, et le chien qui subissait les mouvements. Il devait alors adapter sa respiration selon les ordres de son nouveau maître. Mais c’était dur… Celui-ci lui en demandait beaucoup et le laissait de plus en plus longtemps, le flair dans ses parties intimes pour assouvir ses désirs aquatiques. 

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Pascal, cabot mais pas idiot, cessa ce petit manège où seul un partenaire se donnait le droit de jouir de la queue du Mickey en solo. Non, non, non, c’est pas très fairplay ça Manuel ! S’il n’y a qu’un seul joueur, il n’y a pas de gagnant. Pascal se jeta sur lui et de tout son poids l’entraîna vers les profondeurs du lac en lui maintenant fermement la tête en dessous de son derrière, pile entre sa queue et le reste de ses fesses. Il bloquait ainsi l’accès à sa bouche, Manuel tira profit de ce faux piège en glissant sa langue dans le petit trou poilu de l’animal. La récréation fut de courte de durée, sa technique méritait clairement amélioration. A peine 20 secondes plus tard, il était déjà à court de souffle. Pour se faire comprendre, il tira comme il pouvait sur la queue du compagnon. Une queue fièrement levée en l’air grâce à ces badinages labiaux. Pascal tout excité aboyait à n’en plus finir, les dents de Manuel plantées dans son sexe ne l’apaisèrent pas plus. 

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De toute évidence, ce n’était pas la bonne méthode. Reset. Ils reprirent tout depuis le début. Depuis la rive. Les verges en feu. A côté d’eux se trouvait un masque. Un seul. 

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Leur cœur battait la chamade, faible sur leurs appuis, l’appréhension de l’autre remontait comme une boule coincée dans l’œsophage. Comment réussir ce tour de passe-passe entre plaisir et contrainte ? Entre donner et recevoir ?  Donner et recevoir… Deux temps. Différents. Respirer et aspirer. L’un après l’autre. L’un après l’autre ? Pourquoi ? Pourquoi attendre de recevoir et donner par la suite ? La solution était là. Il fallait voir les éléments comme un tout. Intégrer leur corps dans un seul mouvement. Puiser de l’autre pour mieux ressentir. Abolir l’entrave. Briser les chaînes. Définir de nouvelles formes. Une seule forme. Un seul plaisir. Le leur. 

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Penser collectif. Leurs jambes replongeaient dans le lac. Une deux. Une deux. Synchro. L’eau glacée faisait frémir l’épiderme. Une deux. Ça filait droit. Sexes tendus. Une deux. Les genoux brr. Le froid donnait du fil à retordre aux pubis enflammés. Leur torse se bombait d’oxygène. Les muscles se crispaient. Les zones les plus difficiles étaient désormais à l’abri du confort. Le froid enveloppait entièrement les corps.

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Pas un regard en arrière. Pas d’hésitation. Une dernière bouffée d’air. Immersion. 

Plus rien à la surface. Une deux têtes inondées dans les flots vivaces.

Les corps transis.

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Ils se regardaient. A ce niveau, ils entendaient les mêmes sons. C’est à dire, le néant. Toute une sémiotique pouvait se réformer sur cette absence de règles. Manuel qui avait moins de souffle, inspira le premier l’air providentiel offert par le masque. Pascal pour aider son maître, souffla dans son cul et le gonfla encore et toujours plus. L’ouverture de la boîte à malices s’ouvrait au fur et à mesure. Cette muqueuse rosâtre en redemandait, et ouvrait sa petite bouche pour embrasser celle de Pascal. Bouche à bouche, joue contre cul, donnait âme à son anus, qui aspirait ce qu’on lui donnait et expirait le surplus non nécessaire. Pascal par soucis d’économie venait reprendre l’air expiré par le cul. Mais, ne pouvant respirer continuellement sa propre bise, il appela au renversement des rôles. Pascal, à bout de souffle reprit haleine, inspira profondément pour remplir entièrement ses deux poumons pendant qu’il remplissait ardemment la gorge de Manuel de son sexe. Les deux aspiraient tant qu’ils pouvaient, laissant le corps étranger venir, sortir, entrer en eux. 

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Manuel n’en pouvait plus de désir, le sexe proéminent du chien au fond de sa gorge le rendait extatique. Il se branlait en même temps à s’en faire mal au poignet. Affamé, il ne pensait qu’à une chose, se nourrir de son sperme, que ce liquide coule loin en lui, passe entre ses poumons, vienne animer ses organes. Réanimer son être. Il en oubliait alors ses besoins primaires. Respirer. Pascal sentait la bouche de Manuel de plus en plus faible, molle. Il s’empara de ce corps à l’agonie, lui redonna ce qu’il fallait d’oxygène pour le maintenir en vie. Juste assez pour survivre. Pas plus. S’octroya lui-même une dernière rasade et lâcha définitivement le masque pour se jeter tout entier sur Manuel. Il l’empoigna alors par derrière, les deux mains agrippées à ses hanches, son sexe en lui, Puis, laissa l’apesanteur marine les entrainer dans les profondeurs. Toujours plus loin. Plus profond. 

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Plus l’air sortait de leurs poumons, plus les deux corps se scindaient. Se rejoignaient. Devenant une seule et même boule. Un caillou, un roc, coulant toujours plus loin. Loin. Loin. Profond….

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A deux doigts de mourir. A deux doigts de jouir. 

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Malheureusement on ne les laissa pas aller au bout de leur aventure. La production arrêta l’épisode avant la fin. Elle ne pouvait plus se permettre de tels débordements. Un mort dès le premier épisode c’est une chose, mais finir par un maître et son chien noyés au fond d’un lac, ça devenait morbide. 

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La légende voudrait que l’équipe médicale n’arrivât pas à séparer les deux corps hors de l’eau. Le sexe bandait trop fort. Le cul serrait tant qu’il pouvait. 

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Cindabella : Oh my… Ils nous refont la scène du Titanic. Je dois avouer que je préfère cette version. Beaucoup plus torride ! Ouh ouh. Prends-en de la graine Rose !

Kinky Twister : épisode 7

Mar 2022

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