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Circles : remèdes naturels et engagés pour le bien-être hormonal féminin

« Quand la médecine s’est emparée du champ de l’obstétrique, elle a introduit son modèle patriarcal dans lequel les rapports de genres, de classes et de savoirs avantageait nettement les médecins. ». Citée ici est Andrée Rivard, historienne et chercheuse associée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, spécialisée en condition féminine. Cette pensée fait directement écho au travail et aux initiatives de Circles, projet créé il y a presque 3 ans par Margaux Aliamus. 

Sur la page Instagram de Circles on peut lire : « Solutions naturelles pour équilibre hormonal, Cures anti-SPM*, anti-douleurs de règles, anti-acné ».

En effet pour Margaux, c’est en s’intéressant à des méthodes naturelles pour rééquilibrer ses hormones qu’elle a découvert que non seulement elle n’était pas la seule à la recherche de remèdes doux, mais que la médecine d’aujourd’hui n’était pas à la hauteur des souffrances des femmes, la souffrance mise sous silence de patientes mises sous pilules. 

Au XIXème siècle, il semblerait que deux gynécologies s’affrontent : celle de J. Marion Sims, le « père de la gynécologie », un statut que le travail d’historiennes féministes remet de plus en plus en question. Une gynécologie paternaliste et sexiste, approuvée par les hommes de cette époque, qui n’ont foi que dans le progrès et la science. Face à cela se développe une médecine initiée par des sages-femmes et des guérisseuses qui partagent autour d’elles des recettes de grand-mère et des remèdes, loin des conventions et des préjugés médicaux de l’époque. Bientôt, les lois garantissent que seuls les médecins peuvent effectuer des actes médicaux, et la plupart de ceux liés à la gynécologie et à l’obstétrique deviennent leur chasse gardée. Philippe Deruelle, gynécologue obstétricien secrétaire général du Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français explique : « On nous a appris que le patient c’était un corps et que nous on avait le droit de presque tout sur ce corps »

Depuis, les innovations et les prises de conscience ont été nombreuses. Récemment, Olivier Véran annonce qu’il y aura : « une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation, de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception, jusqu’à 25 ans, à compter du 1er janvier 2022 ». Une évolution conséquente qui ancre un peu plus le bien-être obstétrique dans les préoccupations gouvernementales et sanitaires, même si encore une fois, ces mesures ne concernent que les femmes. Nous sommes encore loin de la démocratisation de la contraception masculine. Mais il ne s’agit pas seulement de contraception. 

L’équilibre hormonal, le développement d’environnements sains, la libération de la parole, l’information et la lutte contre la culpabilité féminine sont au cœur du travail d’accompagnement et de prévention de Circles. Sans faire de l’ombre à la médecine conventionnelle, Circles célèbre le retour de ces remèdes et de cette sororité. Projet pensé, construit et développé par une entrepreneuse et porté par sa soif d’un renouveau du traitement des hormones dans notre société, Circles donne la parole aux femmes, valorise leur individualisme tout en encourageant la solidarité et le rassemblement. 

Le produit Balance

Planter la graine 

Margaux a 31 ans et cela fait bientôt 3 ans qu’elle travaille sur ce projet, lancé officiellement depuis quelques mois. Comme beaucoup de femmes, elle a pris la pilule pendant 15 ans et comme beaucoup de femmes, elle décide de l’arrêter la trentaine venue, ne souhaitant plus alimenter son corps d’hormones de synthèse. 

C’est alors qu’elle vit ce qu’on appelle un effet rebond, c’est-à-dire un chamboulement hormonal lié au sevrage de la pilule. Acné sévère, chute de cheveux, pilosité, elle nous explique : « C’était très difficile à vivre, surtout l’acné à 30 ans. Donc j’ai cherché des solutions. Du côté des gynécologues, la seule solution que l’on me proposait était de reprendre la pilule. Je me suis soignée par moi-même et j’ai commencé à chercher des solutions naturelles. J’ai découvert que des milliers de femmes étaient dans le même cas que moi. Qui souffraient d’effets rebond ou qui se questionnaient beaucoup sur des thématiques gynécologiques. Elles cherchaient des réponses à leurs questions sur des groupes Facebook, en s’échangeant des conseils et des remèdes de grands-mères mais en insistant toujours sur le côté bénin de ces remèdes : « c’est des plantes, c’est naturel, tu ne risques rien ». Et c’est ce genre de message qui m’a mis la puce à l’oreille. Parce que c’est totalement faux, les plantes ne sont pas anodines. Le problème est que le manque d’accompagnement et de renseignement pousse les femmes à l’automédication, et ça peut être dangereux pour leur santé et leurs hormones. »

C’est de là que naît l’idée de Circles : répondre à un réel besoin et lever les tabous sur des souffrances psychologiques et physiques mensuelles, parfois quotidiennes qui sont banalisées dans nos sociétés et qualifiées de normales. 

« Moi-même j’ai pratiqué l’automédication, je me suis renseignée afin de trouver et de créer la solution à ce problème. J’ai fini par aller voir une naturopathe. Et c’est ça qui a tout changé. Elle m’a donné un protocole d’abord alimentaire puis plus général sur l’hygiène de vie. Elle m’a expliqué comment me complémenter avec telle ou telle plante. J’ai su quoi acheter et comment alimenter mon corps correctement. C’est à ce moment là que j’ai su comment construire Circles. » 

Le projet s’affine et propose aujourd’hui des solutions ciblées pour chaque problème et dérèglement hormonal, clefs en main mais aussi un accompagnement sur l’hygiène de vie et l’alimentation qui sont des éléments essentiels à un équilibre sain. 

Leur première gamme propose un produit contre l’acné hormonal, pour les règles douloureuses et le syndrome prémenstruel. Circles souhaite couvrir toute la vie hormonale des femmes, des premières règles à la ménopause, un chemin qui n’est pas de tout repos et qui évolue constamment. Régler le problème à la racine : voilà ce que proposent Margaux et Sis. Le but n’est donc pas de simplement remplacer un doliprane par une tisane qui peut créer une dépendance, mais de s’occuper de ce qui provoque le déséquilibre hormonal à l’origine des douleurs ou d’autres manifestations : « si tout était équilibré, on n’aurait pas de douleurs de règles, on cherche donc à faire un vrai travail de prévention ». 

Le produit Flow

Un travail d’équipe 

Margaux travaille en amont avec une pharmacienne consultante, qui suit son projet sur le développement des produits et la recherche. Elle a mobilisé à la fois la médecine conventionnelle et la médecine naturelle pour concevoir ses produits, avec le souhait de réunir ces deux disciplines. Son but étant de proposer des produits 100% naturels mais efficaces, reconnus par la recherche médicale. Gynécologie, endocrinologie, naturopathie, tant de savoirs qui nourrissent le projet Circles également associé à un laboratoire spécialisé en phytothérapie. 

Afin d’œuvrer pour le plus de représentation et de justesse possible, l’équipe Circles a réalisé une étude de marché conséquente sur quasiment 3000 femmes. À partir de là, Margaux a identifié les problèmes les plus urgents pour lesquels il existait le moins de solutions. Mais le travail de recherche ne s’arrête pas là, Circles souhaite couvrir le plus de problématiques possibles afin de soulager la quelque centaine de symptômes existants, liés au dérèglement hormonal. 

Une alternative nécessaire 

En 2014, la journaliste Sabrina Debusquat, journaliste indépendante spécialiste des questions de santé, publie la première enquête sur les violences gynécologiques. Cette enquête lève le voile sur un vrai problème d’écoute des patientes en gynécologie. Encore aujourd’hui, de trop nombreuses femmes souffrent des effets secondaires de leur contraception et ne sont ni entendues, ni soutenues. D’autres études comme celles de l’ANSM (L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), démontrent que la prise de pilule triple le risque d’embolies pulmonaires, un danger parmi beaucoup d’autres pour une majorité de femmes car comme l’écrit Sabrina Debusquat : « 90% des Françaises nées après 1950 ont pris ou prendront au moins une fois dans leur vie la pilule ». 

Circles s’inscrit dans la lutte contre cette médecine défaillante. Pour Margaux, il existe plusieurs explications à cette incapacité de la médecine à traiter les questions gynécologiques :

« Il y a tout d’abord une explication historique. Dans les années 70, les femmes ont été exclues des clinical trials ou tests cliniques, réalisés pour tester les médicaments sur la population. Les femmes sont évincées des tests par peur que leurs cycles menstruels et leurs hormones faussent les tests. Puisque les années 70 sont une époque de grands progrès médicaux, une grande majorité de médicaments encore sur le marché ont été testés exclusivement sur des hommes blancs de 70 kg.

Une explication sociale aussi puisque la santé des femmes n’a jamais été prise au sérieux, tout particulièrement la douleur des femmes. Cela s’explique par la majorité masculine du corps médical mais aussi par des aspects religieux : lorsqu’on évoque les règles dans la religion, les termes “impure” et “souillure” sont tout de suite présents. Et on en paye encore le prix. En plus de cela, aujourd’hui la médecine moderne se spécialise de plus en plus, ce qui est synonyme de progrès mais l’on prend beaucoup moins le temps de poser un diagnostic et de se pencher sur les symptômes de chacun et chacune, notamment dans la gynécologie.

Le fait est également que le travail d’un.e gynécologue est qu’une femme puisse enfanter. Bien sûr ce n’est pas dit comme ça mais tout leur curriculum est basé sur ça. Si une femme est en mesure d’avoir un enfant, tout va bien, son bien-être importe peu. Si on souffre pendant 10 ans de vie hormonale mais que les critères de fertilité sont remplis, la médecine peine à aller plus loin. La solution que tous les médecins utilisent pour régler tous les problèmes hormonaux reste la pilule. Dès notre adolescence, on est mis sous pilule. Que l’on se plaigne de douleurs de règles, d’acné ou autre. Et à l’arrêt de la pilule vers la trentaine, cette « solution » pansement n’est plus efficace. Les femmes arrêtent leur traitement pour avoir un enfant et c’est à ce moment-là que les problèmes de fertilité et hormonaux commencent. La défaillance est là ». 

Circles ne cherche pas à remplacer le travail des gynécologues. Selon Margaux, ce serait une erreur de penser que la médecine est totalement dépassée. Circles ne s’occupe pas des pathologies et ne prétend pas pouvoir guérir quoi que ce soit. C’est avant tout un travail de prévention permettant aux femmes de comprendre leur fonctionnement hormonal. Le médecin traite les pathologies et Circles cherche à combler les failles de ce travail, qui néglige trop souvent des maux « bénins », qui représentent de réelles souffrances handicapantes. Apporter à chaque femme une autonomie gynécologique lui permettra, une fois en consultation, de connaître ses besoins et de préciser ses demandes auprès du corps médical qualifié. C’est aussi comme cela que Circles lutte contre les violences gynécologiques : plus la patiente sera informée, plus elle sera en mesure d’être indépendante face aux traitements. Prévenir et informer donc, tout en répondant avec justesse à une demande grandissante de remèdes naturels, dont on connaît les composantes et les effets. 

Les trois produits de Circles : Flow, Balance et Clear

Un diagnostic personnalisé 

Chaque femme est différente et présente un équilibre hormonal et des symptômes différents. D’une femme à une autre, on peut trouver des SPM émotionnels, des douleurs aux seins, des ballonnements, des pertes différentes etc. Ce que Circles cherche à faire avec ses produits et une gamme qui se développe chaque jour, c’est que chaque femme trouve une cure qui lui correspond. Sur le site de Circles, est donc proposé un diagnostic personnalisé, qui deviendra de plus en plus pointu au fil de leur croissance. Les compléments alimentaires sont exclusivement composés de plantes et de vitamines et tous leurs produits sont faits en France, issus de la pharmacopée locale. 

On vous encourage à réaliser ce diagnostic, non seulement pour vous enrichir des études et des produits de Circles, mais aussi et surtout pour vous éclairer sur votre propre équilibre hormonal. Un équilibre et un bien-être qui est ici la seule préoccupation d’une initiative salutaire, ambitieuse et à l’image du progrès de nos sociétés qui semblent enfin prêtes à accueillir cet espoir de changement. Un espoir de changement mêlant inclusivité, féminisme et médecine, incarné par Circles et son équipe. 

*Le syndrome prémenstruel (SPM) regroupe un ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui débutent quelques jours avant la période menstruelle et prend généralement fin quelques heures après le début des règles. Le trouble dysphorique prémenstruel est une forme de SPM dans lequel les symptômes sont si graves qu’ils peuvent perturber le travail, les activités sociales ou les relations avec l’entourage.

Source : Le Manuel MSD 

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Circles : remèdes naturels et engagés pour le bien-être hormonal féminin

Oct 2021

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