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Jan. 26, 2020

Kinky Twister – Episode 4

TWIST AND SHOT #1

ANDROIDE

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Laure l’avait mauvaise. Elle regardait Archangel du coin de l’œil. Pourquoi le public l’avait foutu avec un mec pareil ? Elle était clairement la plus belle et la plus célèbre. Toute-s les ado voulaient la voir ELLE. Pas Erina, la maigrichonne. Personne ne voulait d’une meuf comme ça ! Elle maudissait cette pimbêche qui n’avait rien à faire là bas. A sa place. Dans le trio des femmes fortes. Comment pouvait-elle penser qu’elle serait à la hauteur ? Sa vie avait dû être une succession d’échecs et de soumissions. Ça se voyait dans son regard. Ça se voyait dans le mec qu’elle s’était choisi. Sérieusement… Ça la dégoûtait.

Alors que Laure avait bossé dur toute sa vie pour garder son image au top. Un million d’abonnés ! Ça ne se trouve pas comme ça, en un claquement de doigt. La pauvre Erina, y avait sûrement que son mec mort pour la suivre ! Haha. Ooops… Personne ne le regrettera celui la. 

Soudain, une idée lui traversa l’esprit… Erina était sans doute le genre de meuf qui n’avait pas insta.

Ça lui donnait envie de vomir. 

Au moins elle n’avait plus à se coltiner les jérémiades de Kamel. Gna gna gna est ce que tu aimes ? Gna gna gna tu ne me regarde jamais. Elle était plus belle que lui. Ça aurait été du gâchis de le regarder. Et maintenant Archangel… Bon, il n’était pas laid. Mais qui voterait pour un mec aussi banal ? Personne !

Archangel regardait Laure qui réfléchissait si fort qu’il pouvait entendre tout ce qu’elle pensait. Pour qui elle se prenait ? Il ne la trouvait même pas, particulièrement attirante. Il avait envie de lui crever les yeux à cette petite conne. 

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Ils entrèrent donc dans leur pièce commune, séparément. L’un après l’autre. Sans se regarder. 

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Il est évident que je serais l’androïde. Attends moi ici je vais me changer

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Sympa l’ambiance ! Ça commençait mal. Archangel qui n’avait pas remis ces vêtements, obéissait et attendait sagement que la princesse des likes revienne en version Wall E. Il n’avait pas arrêté de se branler non plus, depuis l’épisode précédent. C’est donc une main toujours vissée sur son pénis qu’il regardait autour de lui le décor que la prod leur avait concocté. 

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Tout était sphérique, aux angles arrondis. On se serait cru dans un James Bond futuriste. Le futur des années 2000 vu par les années 1960. C’était d’un kitsch. Vulgaire. Cliché. Comme leur soi-disant couple. Des chaises Panton oranges, des fauteuils arrondis blancs laqué, de la moquette à longs poils noirs, un canapé rouge en forme de bouche, des balançoires, un cockpit de vaisseau spatial où une centaine de boutons semblaient prêts à être activés.

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Il appuya sur l’un des boutons et une trompette jazzy retentit. Était-ce censé être sexy…? Il appuya sur un autre, et la table basse s’ouvrit en deux pour lui offrir un Wisky glaçons. Puis un autre bouton plongeait maintenant la pièce dans une ambiance rougeâtre. Il actionna encore un dernier et la porte s’ouvrit sur Laure. Elle était parfaite. Trop. C’était complètement irréel. Il débandait. 

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Son corps semblait fait d’acier. Un acier trempé, dur mais satiné. Poli. Aucune poussière n’aurait osé se poser dessus. Un relief impeccable. Un touché soyeux. Une fine couche de peinture métallique et pailletée recouvrait entièrement sa peau. Des sortes d’implants argentés venaient s’ajouter sur l’extérieur des cuisses, les fesses et les seins pour amplifier ses courbes pourtant naturellement généreuses. Sa chevelure était lissée, encerclant l’ovale de son visage. Elle venait se coller contre son cou et sa nuque. Venait se faufiler au creux de sa plantureuse poitrine. On aurait dit une parure faite de cheveux. 

Rien ne dépassait. Tout était symétrique. Son déguisement ne faisait qu’extrapoler ce qu’elle était vraiment. Parfaite. L’archétype même de ce qu’attendent (?) les hommes. 

Un corps. 

Des formes. 

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Bon, assieds toi ici.

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Il s’exécuta bien qu’il avait autant envie d’elle que de se pendre. Elle enroula ses doigts autour de son sexe ce qui lui permit un bref regain d’énergie. De courte durée. Les gestes de Laure étaient lents. Mal exécutés. Faiblards. Sa bouche pourtant pulpeuse ne semblait pas embrasser totalement son membre. Elle semblait absente. Ailleurs. N’avoir jamais été. 

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Bon stop tu fais quoi là ? 

Pardon, ça se voit pas ? Je te suce je crois

Bah tu crois mal. Enfin, tu fais mal. Y a rien qui va.

Tu te prends pour qui ? Tu m’as bien regardé ? Qu’est ce qu’il te faut de plus ?

De l’intention Laure… Toi, regarde moi. C’est pas comme ça qu’on fait. Tu es magnifique oui. Tu es probablement le fantasme de beaucoup de mecs. Mais tu n’es qu’une idée à mes yeux. Pour être honnête tu m’excites autant qu’une serpillère. Tu sais pourquoi ? Parce que tu n’en a pas envie. Alors je n’en ai pas envie non plus. Faisons autrement si tu veux bien. Inversons les rôles, ce sera mieux. Assis toi et dis moi ce que tu aimes.

Comment ça ce que j’aime ?

Bah qu’est ce qui te fais jouir. Je veux faire les choses biens. Dis moi tout. Je serais ton fidèle robot programmé pour exécuter tous tes fantasmes.

Non mais… C’est pas comme ça que ça marche ! Tu dois la fermer et jouir et après on a fini l’émission et je gagne.

Tu crois vraiment que les téléspectateur-rice-s vont voter pour une vidéo pareille ? Regarde nous là ! Même moi je bande plus. C’est la pire vidéo porno de tous les temps ! Aussi palpitant qu’une musique d’attente. Si cette vidéo était un légume, elle serait un navet. Si elle était une voiture, elle serait une Twingo. Si elle était un …

Bon oui ça va j’ai compris ! Mais j’en sais rien, baise moi et c’est tout. C’est au mec d’être un bon coup. Moi je fais déjà beaucoup d’efforts pour entretenir mon corps, ça suffit !

Hé mais calme toi. On s’est mal compris. Je veux que tu me dises ce que tu veux TOI. On parle de TON plaisir, pas le mien. 

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Elle ne s’était jamais posé la question. On ne lui avait jamais demandé en même temps. C’est vrai ça… Sur la centaine de partenaires qu’elle avait eu, pas UN seul n’avait cherché à savoir si tout se passait bien de son côté.

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Avait-elle déjà joui ? Probablement pas. 

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Tout d’un coup, ça l’inquiètait. Elle ne devait pas être normale. Il fallait vérifier ça, tout de suite! Peut être que son vagin était cassé!

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Archangel la regardait se mettre deux doigts dans la chatte sans trop comprendre. Il essayait de suivre ce qui se passait dans sa tête. 

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Bon t’as l’air complètement paumée ma pauvre… Je suis passé par cette phase aussi tu sais. Même si ce n’est pas comparable… Mais, une femme m’a aidé à trouver mon point G. Figure-toi qu’il n’était pas du tout là où je pensais. As-tu déjà essayé de te toucher le clitoris ?

HEEEIIN ?

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Son clitoris ? Hm bof. Certains mecs s’obstinaient à le frotter sauvagement. Ça lui faisait mal, elle n’avait jamais compris l’intérêt. Encore un truc qu’on survalorise et qui s’avère, dans les faits, totalement inutile.

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Elles faisaient quoi au juste,  les autres meuf avec leur clito ? S’en servaient-elles vraiment ? Non hein ? C’était une légende urbaine ce truc. Hmm… Quand on y pense… L’appendice ça sert à rien non plus. A part nous foutre des putains de crises au bide. Ça devait être une sorte d’appendice de la chatte.   

Mais le doute commençait à s’installer dans son esprit. 

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Comment les autres se masturbaient ? Probablement qu’elles devaient avoir un beau vagin elles… La chance. C’est quand même dommage de gâcher son superbe physique à cause d’un seul organe défaillant… 

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Je crois que c’est la faute de mon vagin. J’ai dû le casser en faisant du cheval quand j’étais petite. Ou peut-être qu’il a été déformé à cause de mon ex. Enfoiré !

Mais enfin… A part si ton ex et le cheval sont une et même personne, ce qui serait étrange, mais soit, je ne suis pas là pour juger… Il y a peu de chance qu’ils aient pu déformer quoique ce soit. Je suis sûr qu’il se porte à merveille ce vagin ! Reprenons… C’est quoi pour toi le but du sexe ?

Être désirée enfin !

Donc ce que tu aimes c’est être désirée ? Tu n’as pas d’autre désir que celui d’être regardée tu es sûre ?

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Le déclic. 

Si ! 

Mais oui c’était évident.

C’était si flagrant depuis le début. 

ELLE.

ELLE est la seule personne qui l’excitait vraiment au fond.

Elle même.

Les autres ne l’intéressaient pas. Iels étaient tellement décevant-e-s à côté. 

Moche. Médiocre. Toute-s raté-e-s. 

C’était dommage… 

Mais elle. Elle se regardait dans le miroir. Ses seins étaient parfaits. Un galbe arrondi, une teneur ferme, des petits tétons roses. Une texture douce et moelleuse. Une poitrine généreuse. Comme il fallait. Surmonté d’un porté de cou délicat. Des clavicules apparentes. Elle balayait maintenant du regard son abdomen plat. Lisse. Il mettait en valeur son tonique et opulent buste. D’un geste elle retira tous les artifices qui recouvrait son corps. Il ne servait à rien. 

Elle empoigna chaque sein dans une main et les malaxa tendrement. Puis plus brutalement. Avec un désir si fougueux. Le feu la consumait pour la première fois. 

Elle se retourna pour admirer ses fesses. Incroyable…! La vraie callipyge. Aucun être vivant n’aurait pu le faire. Elle était mieux réussie qu’une œuvre d’art. ELLE était l’œuvre d’art qu’elle s’était créée. Que les autres avaient probablement façonnés aussi. A leur manière. Mais ça, elle s’en foutait. Elle ne devait ce corps qu’à elle-même. 

Personne ne s’était privé à sa place. 

Personne n’avait sué autant qu’elle pour en arriver là. 

Et personne n’avait son cul. Il n’avait même pas besoin de bouger pour prouver quoique ce soit. Il était entier. Gracieux. 

Son cul sentait le cul. Il sentait le sexe. Il appelait une sensualité, une allégresse. Digne d’une guerre chevaleresque, d’un adoubement, d’une croisade.  Il méritait qu’on lui voue un culte. Qu’on lui apporte des offrandes. Qu’on en perde la tête. Oui, elle le savait, tout le monde voulait son cul. Mais personne ne le méritait. Personne sauf ELLE. 

La seconde d’après elle se jeta contre le miroir. Embrassa son reflet. Colla sa langue contre sa langue. Que c’était bon de sentir sa propre moiteur. Sentir cette muqueuse contre la paroi froide. Cette paroi qui ne lui renvoyait rien d’autre que ce qu’elle était elle-même. 

Froide et parfaite. 

Ce reflet qui n’était que l’écho symétrique de ce que la personne était. De ce que la personne devait être. Mais vu de l’autre côté. 

Le bout de ses seins venait titiller l’étain et faisait pointer ses tétons. D’un bref coup d’œil, elle les observait. Se raidir. Qu’ils étaient beaux. Que c’était bon de les voir s’ériger ainsi. Grandir avec son désir. Se durcir tel du marbre. Sans même s’en rendre compte son bassin venait taper contre la vitre par à coup. 

De plus en plus fort. 

Elle entendait les heurts. 

Clac. Son bassin. 

Clac. La vitre. Prête à péter à tout instant. Mais l’une et l’autre étaient plus fortes que ça. CLAC. Sa chatte contre le mur de verre. 

CLAC. La baie translucide l’accueillait. Lui disait de rester. Viens. Colle toi contre moi. Frotte toi à moi. Oui tu aimes ça. Laisse ton clitoris enfler. Gonfler. Continue. Frotte ton appendice. Tu vois, il bande lui aussi. 

Il vit ! 

Tu jouis ! 

Viens avec moi !

Archangel regardait. ll bandait comme un fou. Rien ne l’excitait plus qu’une femme qui savait ce qu’elle était. Qui connaissait ses désirs.

Qu’importe les désirs. Qu’importe la femme. Le charme ne se définit pas par le physique. La sensualité ne se définit pas par des courbes et des lignes. Le désir ne peut avoir lieu qu’à travers la fougue. La rage. Quand les corps bouillonnent. Quand les gestes ne se contrôlent plus. Que tout devient flou autour des corps raidis par l’appétence. 

Archangel jouit aussi. En même temps qu’elle. Chacun de leur côté. Mais ensemble. Elle était si belle avec son maquillage qui coulait, ses cheveux en vrac, ses yeux encore perdus dans la vague enchanteresse du post orgasme. 

Elle le remercia sans rien lui dire, de la bave encore au coin des lèvres, l’intérieur des cuisses entièrement trempée, tremblante, accomplie. 

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Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle ? Laure, tu as vu en toi,  la perfection et ton désir s’est embrasé. Le nôtre aussi d’ailleurs… Mais, préservez vous, public adoré, vous n’êtes pas au bout de vos surprises...

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