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Kinky Twister – épisode 2

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LE BANQUET

On retrouve tout.e.s les candidat.e.s dans la Villa des Plaisirs. Chaque couple s’installe et se regarde. Imagine avec qui, il ou elle pourrait finir. Avec qui, il ou elle préférerait le faire. Ce qu’on pourrait bien leur demander. Est-ce qu’on allait leur imposer quelque chose que leur propre limite ne pouvait envisager ? Était- il possible de dire non ? Qui décidait quand le jeu s’arrêtait ? Qui définissait les frontières de l’acceptable ? La première édition avait fait un tabac. Le couple gagnant était devenu l’image de marque de Porn Flakes. Leur film avait fait le tour d’internet. Des poupées gonflables à l’effigie d’Andréa se vendaient dans tous les supermarchés. Tout.e.s les adolescent.e.s avaient le god “Luca”. 

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C’est bien simple, iels étaient devenus le rêve de toute une génération. Pour cette deuxième édition, les téléspectateur.rice.s ne pouvaient pas être décu.e.s. Les candidat.e.s devaient être à la hauteur. Accepter tous les challenges. Pousser le vice plus loin. Laure essayait déjà de se rapprocher de Karina. Elle était sûre de gagner avec elle. Certain.e.s échangeaient des banalités. D’autres se mettaient à nu pour montrer leur atout. Vivy se la jouait mystérieux/se. Iel savait qu’iel en intriguerait plus d’un.e. Pascal continuait d’aboyer. Pour le moment, il ne pouvait pas changer de rôle. 

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Alors que toutes et tous se jaugeaient et élaboraient leur stratégie, la voix off les interrompit.

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Bienvenu à la Villa des Plaisirs. Vous avez probablement déjà fait connaissance. N’oubliez pas, d’ici la fin de la soirée vous repartirez chacun avec un.e autre partenaire. Ce moment est décisif pour le reste de votre expérience. Ouvrez l’œil et osez tout. Dans quelques instants, votre aventure commencera et allez savoir où elle vous mènera… Vous le savez déjà, le thème de cette épreuve est le banquet. Vous dégusterez donc tour à tour les différents plats de notre chef Trimalchion. Mais ne vous attardez pas trop sur ces mets délicieux et tirez votre épingle du jeu ! Révélez-nous vos recettes secrètes et surtout, n’oubliez pas d’y mettre du piment… 

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Les regards fusaient de tous les côtés et alors que la jalousie commençait à pointer le bout de son nez chez certain.e.s, une porte s’ouvrit comme par enchantement. Pascal, dont l’odorat était plus développé, flaira une odeur appétissante. La queue frétillante, il se précipita d’un pas maladroit vers cette nouvelle aventure. Les autres le précédaient d’un pas plus calme. 

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Plantons le décor. 

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De larges et lourds rideaux obstruaient l’entrée. Au sol du béton raffiné. Au plafond des moulures. Au centre, une large table en bois brut et pieds marbrés. Sur la table, des gros chandeliers en cuivre, des œillets, hibiscus et orchidées, des escargots encore vivants, quelques huîtres ouvertes et savamment déposées sur une pyramide de pierres de lune, des copeaux de chocolat noir dans une coupelle d’argent, des ronces enroulées autour d’un cœur d’animal non identifié, des œufs de lompe noir, une corbeille d’insectes grillés au safran. Le tout, saupoudré de paillettes d’or et de flocons de neige artificielle. Autour de cette tablée, des dormeuses moelleuses, des chaises Makintosh, des coussins de velours qui semblent avoir été lancés au hasard. Enfin, de part et d’autre du festin, se trouvaient deux guéridons, sur l’un, des plumes, des carrés de soie, des bougies et du miel, sur l’autre, des poires d’angoisse, cisailles crocodile, cordes et araignées espagnoles. 

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Stéphane le premier se dirigea vers ces derniers objets au nom exotique. Il n’en comprenait pas l’utilisation. Tel un singe qui essayerait de se servir d’un ordinateur, il tapotait et retournait les objets dans tous les sens. La voix off l’extirpa alors de ses pensées. 

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L’appétit vient en mangeant dit-on. Pour les hors-d’œuvre on vous a concocté des délices un peu spéciaux. Vous allez déguster, ça c’est sûr. Au menu, des entremets, des supplices ou des caresses, à vous de choisir…. Une seule règle : sur chaque table, vous trouverez un assortiment correspondant à sa thématique, chaque table doit être utilisée par au moins un couple. Et bien sûr pour les plus gourmands, servez-vous dans tous les plats à votre guise…

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Stéphane : Qui veut tester ce machin avec moi ? C’est quoi au juste… C’est charmant en tout cas cette petite tête de crocodile. Vivy ma mignonne, viens là qu’on s’isole un peu.

Vivy :  Ma mignonne ? Pour qui te prends crétin ?!? Mon temps est précieux et je ne dépenserai pas une seconde de plus à te parler.

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Laure faisait déjà des avances à Karina qui semblait n’en avoir rien à faire. Impassible, elle restait perchée sur ses talons aiguilles, le regard porté vers son chien. Il fallait trouver une autre solution pour attirer son attention. Soudain, elle eut une idée. Avec délicatesse elle prit le cœur sans se blesser, s’assit sur la table et déposa la précieuse offrande entre ses cuisses. 

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Laure : Viens mon toutou, regarde, de la bonne chair fraîche rien que pour toi. 

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Pascal ne put résister et accouru pour venir laper le présent. L’organe était encore tout chaud. Sa langue rappait sur les ronces mais il n’en était pas moins convaincu de finir le morceau. Il venait croquer dedans. Un liquide écarlate coulait alors entre les cuisses délicates de l’influenceuse. Il jutait sur la gueule du chien et se mélangeait à son propre sang. Des épines s’enfonçaient sur son museau au fur et à mesure qu’il finissait son gueuleton. Il n’en laissa pas une miette. Seuls vestiges du festin, de longues traînées rouges aqueuses et quelques caillots de ci de là.  Karina regardait la scène. Cette petite Laure commençait à lui plaire. 

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Karina : C’est bien mon chien. Vas y continue, lèche ton assiette, fais la briller. Sois gentil ne m’oblige pas à repasser par derrière ! 

Laure : Oui le toutou lèche bien tout

Karina : Tais toi ! Une assiette ça ne parle pas ! Allonge toi maintenant. Où sont mes couverts ?  Je vais me mettre à table. 

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Laure s’exécuta et s’allongea sur la table pendant que Karina se servait en huîtres et escargots. Elle saupoudrait d’or la texture visqueuse avant de porter la coquille à ses lèvres et regardait les gastéropodes parcourir les reliefs de sa nouvelle assiette. 

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Archangel était déjà nu. Il zieutait de tous les côtés sans savoir quoi regarder pour se branler. Le dos courbé, les jambes arqués, la queue en l’air. Il venait se poser à côté du chien qui voyant l’engin bouger ne put s’empêcher de vouloir jouer avec. 

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Stéphane : Allez Vivy, viens par là. On va s’amuser tous les deux, je te promets. Je sais pas comment est ta queue, mais je peux te dire que la mienne, personne ne s’en est jamais plaint ! 

Vivy : Tu me lâches ok, tu vois pas que je discute déjà avec Kamel. 

Stéphane: Va sucer ton caramel ouai, j’ai pas besoin de toi ok. Hé Anne ! Oh Anne, quelle beauté. Sympa cette petite coupe de cheveux, on dirait un petit garçon. Ça te rajeunit c’est bien. 

Anne : J’assume complètement mon âge petit con. Et je vois que tu t’intéresse aux instruments ? Si tu veux je te fais une petite démonstration ? 

Stéphane : Genre, tu sais te servir de ces trucs, toi ? Déconne pas, le seul truc vicieux que tu peux faire, c’est t’habiller en sorcière sexy à halloween. Quoique, non. Tu baises aussi ton pervers là. Beurk.

Anne : Tu sais que tu parles beaucoup, allonge toi mon coquin je vais m’occuper de toi. 

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Stéphane s’allongea sur une dormeuse avec un regard provocateur. Il n’en avait que faire du partenaire, il pensait qu’il séduirait les voyeurs et voyeuses de l’émission par la taille impressionnante du membre qui pendait entre ses jambes. Il commença à s’astiquer pour faire honneur à cet atout.  Rapidement, Anne s’empara de la corde et il fut pieds et poings liés en quelques secondes. Alité. En forme de X, seule une partie restait encore à la verticale. 

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Anne : Alors mon mignon on fait moins le malin maintenant ? 

Stéphane : Au secours. Haha. La sorcière vient de me clouer au sol. Quel sortilège tu vas bien pouvoir me lancer hein ? Je te conseille de t’attarder sur cette partie là. Pour ce que je peux voir de ton Archangel tu as bien besoin d’un petit remontant hein ? 

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Pendant ce temps-là… 

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Vivy et Kamel faisaient connaissance timidement. Kamel ne se sentait pas à sa place et Vivy essayait de le rassurer comme iel pouvait. Erina, elle, était exaspérée par le comportement de son copain. Les larmes aux yeux, elle noyait sa honte dans le miel. 

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Manuel arriva près d’elle et ne pouvant s’exprimer par des mots, il la prit dans ses bras et la couvrit de baisers. D’abord l’oreille. Tendrement, il passa sa langue dans les sillons, les creux. Du bout des dents il mordilla son lobe. Sa bouche pulpeuse descendait le long de son cou. Puis l’épaule, qu’il mit à nu préalablement. Il dégagea ses cheveux et prit la plume pour la caresser de la nuque jusqu’au bassin. Il tenait alors une de ses mains dans la sienne pour être au plus près de ses émotions. Sentir le battement de ses veines sur son poignet. Le léger sursaut de ses longs doigts. Ses ongles se resserrer dans sa paume quand il passait la plume à certains endroits. Son pouls était de plus en plus bas. Ses muscles se détendaient. Il porta la main à sa bouche et lui suça l’index. Elle fermait les yeux. Il prit un autre doigt en bouche qu’il enfonça loin dans sa gorge. Leur pouls battait maintenant à l’unisson. Le désir était entier. Le monde autour d’elleux n’existait plus. Il était flou. Leur corps éclipsait tout le reste. Erina alluma une bougie. Quand elle sera terminée dit-elle, nous seront liés à jamais. Il entra en elle et y resta pendant que Erina laissait couler la cire tout autour de la jonction. Une bague se formait autour de leur sexe. Leur toison brûlait de désir. Incandescent. Leur peau se refermait doucement sous la matière. Il n’était alors plus possible de bouger, par peur de craqueler cette nouvelle alliance. Pourtant, iels sentaient les pulsations et les contractions de leur sexe devenu membre commun. Iels n’étaient plus qu’un. Un sexe dur et humide. Sous une cloche scellée. Fragile. Qu’il fallait protéger. Plus un geste. De l’extérieur, iels étaient devenus statues. A l’intérieur le feu les consumait. 

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Les escargots, eux, continuaient leur langoureuse ascension laissant de longs filets de bave derrière leur passage. On pouvait retracer leur parcours sur ce corps ferme. La chair de Laure était veloutée, blanche et tendre. Sa peau se recouvrait de frisson suite à l’écart de route d’un mollusque qui sans doute pensait trouver refuge dans ce repli moite. Karina regardait celui-ci avec une attention toute particulière. Elle inspectait minutieusement les deux petites antennes visqueuses qui tâtaient le mignon clitoris et ne put s’empêcher d’enlever la carapace de l’animal. Un jeu qu’elle aimait pratiquer enfant. Bien que l’escargot devenu limace, fut quelque peu abruti par cette mutilation, son désir de se terrer au chaud restait intact. Sur le pubis tondu, se mélangeait à présent, du sang, de la bave et de la cyprine. Cette joyeuse mixture aidait l’escargot à se glisser à l’intérieur. On ne voyait bientôt plus que le bout de sa queue s’agiter lentement. Karina enfonça un coup de fourchette dedans, coupa l’excédent et le porta à sa bouche. Quel met délicieux.

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Stéphane : VIIIIVVVYYYY regarde moi !!! Je sais que t’en meurs d’envie hmm ? Te confronter à un vrai mec. Ça se passe comment d’habitude avec ton fidèle Bernardo ? Qui monte qui hein ? 

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Vivy et Kamel s’étaient pourtant mis de l’autre côté de la pièce. La tête de Kamel était posée sur la cuisse de Vivy qui lui caressait tendrement les cheveux. Kamel ne voulait pas gagner. Il avait dit oui pour impressionner Laure. Plus il la regardait et plus il regrettait son choix. 

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Stéphane : Viiiiiivvvvyyyyy enfin ! Tourne pas la tête. Hein, qui baise qui ? Tu réponds oui !!

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Anne, qui pendant tout ce temps avait gardé sa patience pour le bon déroulement du jeu, entra dans une colère folle. Elle prit la poire d’angoisse et lui enfonça loin dans l’œsophage. Plus un mot ne devait sortir de cette bouche. D’un geste rapide et sans concession, elle s’empara enfin de la cisaille crocodile et trancha le précieux avantage. Le phallus mort tomba et tel un ver de terre finit par se recroqueviller sur lui-même. Dégorgé de son sang, il ressemblait plus ou moins à un excrément de chien. A la place de maître, du feu pénis, jaillissait un geyser rouge qui inondait le parquet. Stéphane se vidait littéralement de son sang par son membre viril qui n’était plus. Toutes les autres parties de son corps commençaient à s’atrophier. Ses doigts devenaient de ridicules griffes d’oisillons. Son ventre se creusait et semblait éjecter tous les organes en dehors. Son visage convulsait dans d’atroces grimaces et pris pour finir les traits les plus disgracieux qu’il soit. On aurait dit un pruneau périmé.

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Vivy n’avait rien loupé de la scène et se délectait de ce qu’iel voyait. Maintes fois iel aurait aimé arraché ce membre qui semblait chez certain leur octroyer le droit d’être un parfait connard. Lentement iel s’avança vers le désormais cadavre, et pour conclure cette tragi-comédie comme il se devait , iel souleva les pans de sa robe, ne laissant ses parties à vue qu’à la charogne gisante afin de lui pisser généreusement au visage. 

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Vivy : Alors, tu l’as vu, heureux ?

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De son côté, Pascal qui s’amusait encore avec le joujou d’Archangel se précipita vers ce qu’il pensait être un excrément et le mangea goulûment. 

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