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Jan. 30, 2017

Feu d’artifice! Des lights acidulées et les Beatles dans le casque…

You say, you want a Revolution ? Records and Rebels  1966-1970

 

Actuellement au V&A (Londres) jusqu’au 26 février 2017

 

Ce n’est absolument pas original mais si j’avais le choix sur les années où passer ma vie, je dirais que dix-huit ans durant les années Woodstock serait parfait et vingt ans pour commencer la décennie 1970 serait plus que parfait… Mais en attendant d’assumer que je suis un stéréotype et d’atténuer cette frustration, le musée londonien Victoria and Albert Museum propose toujours une rétrospective culturelle, sociale, musicale, et esthétique sur la fin des années ’60.

 

C’est au lendemain d’une bonne cuite au cidre que je décide d’aller voir « You say, you want a Revolution ».  Le ticket en poche (16£ qui en valent la peine) et un casque sur les oreilles : la visite peut commencer.

 

Feu d’artifice! Des lights acidulées et les Beatles dans le casque, je comprends que c’est tout un monde qui s’ouvre à moi…

 

L’une des versions originales de «The Doors of perception » de Aldous Huxley est exposée, et je me sens prête à revivre ces années tant fantasmées.

 

(Photo : Bouquin Huxley)

 

Pendant plus de deux heures j’ai gravité entre les différentes pièces, aussi exquises les unes que les autres, riches en information. Chaque espace représentait une dimension de ces années folles : la place de la musique avec un espace dédié aux vinyles, la drogue avec des illustrations totalement psychédéliques, les festivals notamment Woodstock avec une projection sur le plafond des concerts des Who, Jefferson Airplane ou encore Jimi Hendrix. C’est apaisant. Affalée sur un pouf, je me sens comme sur un nuage avec la musique à fond et les images du festival projetées sur grand écran.

 

«  You say, you want a revolution » propose également un résumé des sujets de société présents au cours des quatre dernières années de la décennie 1960, déterminantes pour notre société : les différentes revendications des jeunes, la liberté sexuelle, le mouvement hippie, la drogue, l’avortement, et les guerres (Froide et Vietnam).

 

C’est une exposition réussie, à la fois sublime et émouvante.

Les arts sont mêlés, la musique présente tout au long de la rétrospective accompagne la mode, les illustrations, les œuvres plastiques, les photographies. C’est un melting-pot faisant appel à tous les sens.

 

Je n’en dis pas plus, London Calling…

 

 

Petit rappel : L’expo dure jusqu’au 26 février 2017. Go !

 

Feu d’artifice! Des lights acidulées et les Beatles dans le casque…

Jan 2017

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